Le 1er juillet dernier, de nouvelles règles sur les allégations cosmétiques sont entrées en vigueur. Décryptage.

La nouvelle réglementation sur les allégations est le résultat de deux textes :

Que prévoit la nouvelle réglementation ? Premièrement, une interdiction d’utiliser les allégations « sans… ». Deuxièmement, un encadrement très strict de l’allégation « hypoallergénique ».

Les détails de la nouvelle réglementation seront évoqués dans le stage La publicité des produits cosmétiques : réglementation, preuves, revendications et cas pratique.

Les allégations « sans… » quasiment interdits

À l’instar de la mention interdite « Sans tests sur animaux », les allégations « sans… » concernant les ingrédients sont désormais prohibées sur les emballages des produits cosmétiques. 

L’Observatoire des cosmétiques en dresse la liste. Citons :

  • Les « sans ingrédients » qui ne sont généralement pas utilisés dans un type de produit. Par exemple, un parfum ne pourra plus indiquer la mention « sans conservateur » puisque ce type de produit ne contient généralement pas de conservateur ;
  • Dans le même ordre d’idées, il est interdit de mentionner les ingrédients interdits en cosmétique, comme les corticostéroïdes.

Mais toutes les allégations « sans… » ne sont pas interdites. Les « sans » apportant au consommateur un choix clair et transparent sont autorisés, par exemple les mentions « sans alcool » pour les produits destinés à toute la famille. Ou ceux « sans huiles essentiels » pour les femmes enceintes.

Les allégations hypoallergéniques

L’utilisation des allégations hypoallergéniques est possible, mais de manière stricte. La condition ? Le produit doit être conçu de manière à réduire les risques allergiques. Et la preuve doit en être apportée.

Quels produits sont concernés ?

La mention « sans » ne disparaîtra pas tout de suite. La nouvelle réglementation ne touche uniquement que les nouveaux produits mis sur le marché. Ceux déjà commercialisés ne seront pas retirés.

L’avis positif de la Fébéa

Pour la Fédération des entreprises de la beauté, la nouvelle réglementation offre plus de transparence et de clarté aux consommateurs.

Toujours dans un objectif de transparence, la fédération a lancé la création d’une base de données incluant de plus de 25 000 ingrédients, classés selon leurs fonction, origine et composants. L’outil est ouvert aussi bien aux professionnels qu’aux consommateurs.