Treize, c'est le nombre de recommandations émises par le Conseil général de l'économie (CGE) pour la gouvernance du numérique en santé. Compilées dans un rapport publié il y a quelques jours, elles sont regroupées en quatre "actions structurantes" qui concernent :

️ La consolidation et le développement d'expériences territoriales
️ L'élaboration d'un cadre favorable à l’innovation participative
️ La création d'une plateforme numérique d’animation de la filière
️ La valorisation des expériences européennes et partager les réalisations nationales.

Ces recommandations s'adressent en particulier à la Task Force interministérielle, groupe de travail constitué de représentants des ministères de l'Économie, des Solidarités et de la Santé, de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ainsi que du Secrétariat général pour l'investissement (placé sous l'autorité du Premier ministre). Une task force "légitime pour qualifier [ces recommandations] et les affecter en tant que besoins aux ministères concernés".

Quid des recommandations ? Le rapport préconise notamment de :
️ Mettre en place un système de recueil de données permettant une connaissance satisfaisante du poids économique de la filière de la santé numérique" (action 3)
️ Communiquer sur la mise en place de solutions numériques de crise aux meilleurs standards européens et internationaux pour le maintien de la confiance et la mobilisation des acteurs de la filière Santé numérique
Créer et soutenir une structure fédérative visant la qualification par la Puissance Publique (INSERM) et l’harmonisation des réseaux collaboratifs historiques, leur accréditation et la mise en place d’un label.

Le rapport revient sur le poids économique considérable de la santé numérique, qui pèse environ 15 milliards d'euros aujourd'hui. Un montant qui atteindrait "3 à 4 fois plus dans un futur proche", selon les auteurs du rapport.

Ce dynamisme, qui induit des transformations profondes, "justifie pleinement l’effort engagé par les Pouvoirs Publics pour en accélérer le développement. "[Car] une filière structurée fédère, promeut ses membres et permet l’exercice d’une politique publique lisible ciblée et efficiente".

 

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