506, c'est le nombre de dossiers déposés l'an dernier au Health Data Hub (HDH). Un an et demi après sa création, la plateforme française a présenté il y a quelque jours son rapport d'activité où il dresse un premier bilan.

Dans le détail :
✔️ Les projets (357) ont majoritairement suivi en 2020 la procédure classique, en deux étapes : 1️⃣ transmission des projets au Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations en santé (Cesrees) qui émet un avis ; 2️⃣ la Cnil accorde ensuite une autorisation
✔️ 15 projets ont reçu un avis favorable du comité
✔️ ... 8 ont été autorisés par la Cnil, dont 3 projets Covid
✔️ ... 97 ont été redirigés vers une autre
✔️ ... 41 étaient des "incomplets".

Le Health Data Hub ? Il s'agit d'une plateforme ouvrant, pour les porteurs de projet, un accès simplifié et sécurisé aux données de santé en vue d'améliorer la qualité des soins. La finalité est claire : "aider à mieux soigner nos concitoyens", ainsi que le souligne Bruno Maquart, Président du HDH.

Une mission encore plus essentielle dans le contexte sanitaire actuel. "La crise a illustré la place centrale qu’occupent aujourd’hui les données : elles sont indispensables pour mieux comprendre et être en capacité d’anticiper, que ce soit du point de vue scientifique ou de celui du pilotage des politiques publiques. Cette situation n’a fait que confirmer l’intérêt et l’urgence de la mission dont est investi le Health Data Hub".

La feuille de route 2020-2022 de la HDH s'articule autour de quatre grands enjeux stratégiques :
1️⃣ Décloisonner le patrimoine de données de santé et améliorer sa qualité.
2️⃣ Développer une offre de services performante pour les utilisateurs de données de santé.
3️⃣ Placer la France comme un leader de l’utilisation des données de santé dans l’écosystème européen et international.
4️⃣ Garantir la participation de la société civile à l’utilisation des données de santé.

 

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