Selon le baromètre 2021 sur l’attractivité publiée par le cabinet Ernst & Young (EY), l’industrie pharmaceutique hexagonale a accueilli 58 projets d’investissements étrangers, soit une forte progression de 123% par rapport à l’an dernier. La France se place ainsi devant l’Allemagne et le Royaume-Uni en nombres de projets d’investissements étrangers dans l’industrie pharma.

En comparaison, le Royaume-Uni figurait au premier rang des investissements en 2019 avec 29 projets. Mais le nombre de projets d'investissement y a reculé l'an dernier en raison du Brexit. À suivre, dans un contexte où les Britanniques ont géré la campagne vaccinale avec rapidité et pourraient donc vite relancer leur économie.

En attendant, "tant sur le nombre de projets que sur le nombre d'emplois créés, la France a tiré son épingle du jeu en 2020", constate Virginie Lefebvre-Dutilleul, co-auteure du baromètre et interrogée par APMnews (
pour les abonnés à APMnews ➡️ https://bit.ly/2TdTDhS). Un effet Covid-19 ? La pandémie n’explique pas tout. Le crédit d’impôt recherche a également constitué un levier important.

Par type d’investissement, il est à noter que la majorité des projets (31) concerne la production - principalement des extensions de site (84%) -, devant la R&D (16 projets).

Par région, c’est l’Île-de-France qui tire son épingle du jeu (14 projets), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (10), les Hauts-de-France (7), la Nouvelle-Aquitaine (6) et le Grand-Est (5).

Quid de l’origine des investissements ? Ils sont majoritairement issus de pays européens tels que l’Allemagne et la Suisse. Des investissements provenant des États-Unis et du Japon sont également observés.

En termes d’emplois, 1483 ont été créés en France dans le secteur de la santé. Trois fois plus qu’en 2019. Un résultat qui place l'Hexagone, là aussi en tête des pays européens.

 

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