L’Ifis a récemment testé un nouveau format de formation : l’escape game. Présentation.

Vous en connaissez probablement les règles, peut-être même que vous en êtes un fervent adepte. Les « jeux d’évasion » consistent pour un groupe à s’échapper d’une pièce en un temps imparti. Pour avancer dans le jeu, ses membres doivent unir leurs efforts afin de résoudre les diverses énigmes les menant vers la sortie. Ces salles, qui essaiment un peu partout, connaissent des déclinaisons en jeux de société et… en distanciel, conséquence des récentes périodes de confinement. Il est à noter que certains escape games allient énigmes physiques et numériques.

Un concept proposé aux collaborateurs du secteur cosmétique

L’Ifis s’est intéressé aux mécanismes de ce jeu afin de le proposer aux collaborateurs d’une grande marque cosmétique, dans un format à la fois numérique et physique. L’objectif était de revoir des notions étudiées durant toute l’année avec les apprenants, dans le cadre de l’obtention de certificats de qualification professionnelle (CQP).

Deux salariés de l’Ifis étaient directement concernés par le projet : Sandrine Gabillaud, consultante en formations cosmétiques, et Mathieu Decalonne, l’ingénieur pédagogique de l’Ifis chargé de concevoir des solutions pédagogiques innovantes. Tous deux ont planché sur un escape game adapté aux enjeux de leur client.

Ainsi, le jeu a pour contexte la construction d’une usine de fabrication de produits cosmétiques, avec des problématiques liées aux fondamentaux de la qualité pour en construire les fondations, puis la maîtrise des « 5M » (méthodes, matières, milieu, matériel et main-d’œuvre) et la gestion de la qualité au quotidien.

Pour cela, Sandrine et Mathieu ont pensé à un jeu présentant une dimension ludique et engageante. Les collaborateurs étaient regroupés par deux, munis de stylos et d’une feuille imprimée par le maître de jeu. Des activités en e-learning leur permettaient de décoder des énigmes figurant sur leur feuille et dont les réponses facilitaient l’avancée dans la partie numérique.

En 1h30, les participants ont répondu à quinze questions. Une phrase secrète devait être révélée à l’issue du jeu pour savoir s’ils sont allés jusqu’au bout.

Un jeu qui entraîne de l’émulation

Dans ce « pitch », on retrouve ce qui fait la sève de l’escape game : le jeu. « Les temps de réflexion et de ludisme proposé aux collaborateurs apportaient du cachet, de l’immersion et de l’engagement, ajoute Mathieu Decalonne. Or, dans une formation, on cherche de l’engagement, qui est la poursuite de la motivation ».

L’escape game génère des interactions entre les participants, c’est même l’un de ses objectifs premiers : réunir des personnes avec leurs forces propres et les faire collaborer ensemble afin de résoudre les énigmes.

Cet esprit collaboratif, Sandrine a pu l’observer durant l’escape game. « Les apprenants étaient par deux, avec plusieurs groupes dans la même pièce. Les mettre tous au même endroit a créé beaucoup d’émulation ». Et qu’en ont-ils pensé ? « Ils ont trouvé cela stimulant d’aborder de manière complexe des notions sur la qualité et de les réviser en s’amusant. Mais ils n’ont pas trouvé cela simple non plus, ce qui était le but ». Jeu, motivation, engagement… L’escape game a assurément trouvé sa place parmi les techniques pédagogiques proposées par l’Ifis.

Vous souhaitez vous aussi créer avec nos experts un escape game pour votre entreprise ? Pierre Le Coz, directeur d’Ifis Conseil est votre contact :