Saisie il y a un an par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute autorité de santé (HAS) continue de « plancher » sur les nouvelles méthodologies de recherche clinique et la doctrine d’évaluation des médicaments.

Ce « travail approfondi » se poursuit, ainsi que l’a confirmé Étienne Lengliné, vice-président de la Commission de la transparence (CT), qui est intervenu à l’occasion du congrès de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP). « Le processus n’est pas encore au bout ». 

De nombreuses contributions ont été adressées à la HAS. Celle-ci finalise leur traitement. « Nous sommes au stade de la synthèse des auditions d’une cinquantaine de parties prenantes ». Les critères d'évaluation devraient ainsi être adaptés à l’issue de ce travail qui a permis de mettre en évidence plusieurs problématiques où l’évaluation [est] mise en difficulté : maladies rares, antibiotiques, pédiatrie…

Étienne Lengliné a souligné que l'essai de phase III randomisé constituait la « situation idéale ». Et ajouté que les « essais panier » (ou « essais basket ») étaient actuellement à l'étude du côté de la Commission de transparence, cela afin d'indiquer aux industriels des orientations sur les informations dont elle a besoin.

Les essais panier désignent des essais cliniques non comparatifs impliquant des patients présentant le même type de mutation génétique et de les traiter avec une même thérapie ciblée.

 

Se former sur les essais cliniques

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